Pour votre santé, buvez de l’eau! - L’importance de l’hydratation
L’eau est un nutriment essentiel pour la vie. Elle fait partie de la base des besoins physiologiques de la pyramide de Maslow, au même titre que la respiration, le sommeil, et l’alimentation.
C’est le plus abondant des composants humains, elle représente 50% du poids de corps chez l’adulte.
C’est l’outil principal du corps pour la désintoxication et la guérison.
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A quoi sert l’eau ?
L’eau joue un rôle dans l'homéostasie (processus d’autorégulation du corps). Elle permet de dissoudre et de transporter les nutriments, d’éliminer les déchets.
Elle permet également le maintien d’une concentration sanguine stable et participe à de nombreuses réactions chimiques comme l’activité cellulaire et la régulation de la température corporelle.
La déshydratation peut entraîner des coups de chaleur, des calculs rénaux, des maladies rénales chroniques, des infections des voies urinaires, des problèmes cardio-vasculaires, des maladies métaboliques…
La déshydratation affecte aussi l’humeur et les fonctions cognitives… de quoi illustrer son importance.
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Quelles sont les recommandations de consommation d’eau ?
Les recommandations en termes d’hydratation sont difficiles à établir car elles dépendent de plusieurs facteurs (ingestion, prise de diurétiques, activité physique…).
L’European Food Safety Authority (EFSA) recommande 2L / jour pour une femme et 2,5L / jour pour un homme.
De son côté l’institut de médecine des Etats-Unis (US IOM) recommande 2,7 L/ jour pour une femme et 3,7 L / jour pour un homme.
Dans certaines pratiques chiropratiques ou naturopathiques, les recommandations sont de l’ordre de 1 L d'eau pure (eau seule sans rien dedans!) pour 23 kg de poids de corps. Par exemple, si je pèse 60kg, mon besoin en eau pure sera de 2,6 L / jour (60/23 = 2,6).
Ces recommandations sont à adapter individuellement en fonction du mode de vie de la personne (Alimentation, autres boissons ingérées, activité physique, composition corporelle…).
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Y-a-t-il un intérêt à augmenter mon volume d’eau journalier ingéré ?
Plusieurs chercheurs ont étudié les effets d’une augmentation du volume d’eau journalier ingéré et les résultats sont plutôt encourageants pour diverses conditions.
Il a par exemple été montré une association entre l’hydratation et le développement d’une hyperglycémie notamment via l’AVP (Arginin Vasopressin, hormone antidiurétique). Cette hormone participerait à la régulation du métabolisme du glucose (glycogénèse, glycogénolyse dans le foie).
Une autre étude effectuée sur 12 mois a montré qu’une hydratation > 1,5 L / jour réduit le nombre d’infections urinaires.
Il a également été montré par une étude randomisée de 3 mois qu’une hydratation >1,5 L / jour réduisait les céphalées et participait à l’amélioration de la qualité de vie.
L’eau engendrerait également des changements significatifs au niveau du microbiome…quand on connaît l’importance de ce dernier sur l’état de santé à moyen et long terme.
Une autre étude menée chez des femmes entre 18 et 30 ans souffrant de dysménorrhée a montré que l’augmentation de la quantité d’eau journalière ingérée régulait la durée des menstruations, diminuait la douleur et diminuait la prise d’antalgiques.
Victor Frank, chiropracteur et naturopathe, avait pour habitude de dire: “si vos patients viennent avec une douleur, ils ont deux choses, ils sont déshydratés et/ou ils ont un problème lié au sucre”.
Il arrive régulièrement que les patients qui consultent au cabinet s’améliorent notamment en augmentant leur quantité d’eau journalière.
J’ai en tête une patiente qui avait d’importantes douleurs de dos, lombaires et cervicales.
Dès la première consultation, elle s’est mise à boire les quantités d’eau recommandées et aucune autre boisson. A la 2 ème consultation, elle n’avait plus aucune douleur et son état était stabilisé des mois plus tard. Depuis elle encourage tout le monde de boire de l’eau.
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Quelle qualité pour l’eau ingérée ?
En France, l’eau et sa qualité est très contrôlée notamment pour vérifier la présence de bactéries, de virus, de nitrates, de pesticides, de radioactivité, de plomb… On peut retrouver toutes ces informations sur le site du gouvernement.
D’autres polluants peuvent être présents dans l’eau, ce que l’on appelle “les nouveaux polluants” comme les perturbateurs endocriniens.
Pour éviter cela, certaines personnes préfèrent utiliser une carafe filtrante ou une fontaine à eau.
D’autres personnes préfèrent consommer de l’eau en bouteille. C’est une alternative mais il faut prêter attention au résidu à sec de l’eau consommée. Certaines eaux devraient plus se boire sous forme de cure plutôt qu’en consommation journalière à long terme. Au quotidien, il est préférable de se tourner vers des eaux avec un résidu à sec faible (300 mg/L).
L’inconvénient de l’eau en bouteille est la possible présence de microplastiques dans l’eau et l’utilisation de plastique même si ce dernier est souvent recyclable.
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L’eau, plus qu’une boisson ?
L’eau est un élément qui fascine et beaucoup de recherches sont réalisées sur différents aspects de l’eau comme le Dr Gerald H Pollack et “l’eau EZ” ou encore le Dr Masaru Emoto.
Ce dernier travaillait sur l’influence de la pensée et des émotions sur l’eau et sa structure.
Il prenait des photographies de cristaux d’eau, eau qui avait été soumise à différentes vibrations ou informations. De nombreux clichés sont disponibles dans son livre “Les messages cachés de l’eau”.
Conclusion:
L’eau est un élément essentiel à la vie et au maintien d’une bonne santé. Les recherches sur l’eau sont nombreuses et ne cessent d’évoluer sur différents plans et points de vue.
C’est une habitude simple à mettre en place, en étalant les volumes d’eau sur la journée, pour entretenir sa santé. Buvez de l’eau!
M. Yassine KEBDANI, DC
Cabinet de chiropraxie Billère - 64140
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Références:
Articles:
“The importance of water consumption in health and disease prevention: the current situation”. by Jordi Salvas Salvado & coll. in Nutricion hospitalaria. Oct 2020. 37 (5): 1072-1086.
“Effect of increased daily water intake and hydration on health in Japanese Adults”. by Yumi Nakamura & coll. in Nutrients. 2020 Apr; 12(4) 1191.
“The role of water intake in the severity of pain and menstrual distress among females suffering from primary dysmenorrhea: a semi experimental study”. by Benhnas Torkan & coll. in BMC Women’s health. 2021.
Sites internet:
https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau
Images:
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